Le salon de l’agriculture est une formidable occasion de porter auprès du grand public, des élu.es (notamment dans le cadre des élections présidentielles et législatives qui approchent) et de l’ensemble des professionnel.les, les questions autour de l’agriculture, du projet de société pour notre alimentation, de nos territoires ruraux, de l’enseignement agricole.
Dans ces échanges, il peut y avoir des désaccords, de réelles oppositions mais JAMAIS la violence dans le débat citoyen n’est tolérable, jamais la violence envers les personnes n’est acceptable.
C’est donc tout d’abord pour cela que le SNETAP-FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire , 1er syndicat de l’enseignement agricole public, entend dénoncer les agressions qu’ont subies des membres de la Confédération paysanne lors du récent salon de l’agriculture. Solidaires des militant.es syndicaux agressé.es pour les valeurs et les combats qu’ils portent, nous dénonçons les agressions, les menaces qu’ils ont subies. Ce n’est pas acceptable dans notre démocratie. Nous apportons à Nicolas GIROD, Porte-Parole de son organisation, et à ses camarades notre plus profond soutien.
Mais c’est aussi parce que nos deux organisations, la CONFEDERATION PAYSANNE et le SNETAP-FSU se retrouvent depuis des mois dans des combats communs (Collectif contre HECTAR, Comité pour la défense et le développement de l’enseignement agricole public, Plus Jamais ça,..) que l’attaque contre des personnes et les idées qu’elles défendent nous révulsent au plus haut point. L’engagement syndical et le militantisme sont des engagements de tous les jours, qui demandent de nombreux sacrifices personnels et professionnels, ils ne peuvent entrainer ni menaces physiques ni risques de violence.
La CONFEDERATION PAYSANNE et ses militant.es doivent savoir pouvoir compter sur les militants et militantes du SNETAP-FSU pour continuer à œuvrer pour un autre enseignement agricole, pour un autre modèle agricole. Toujours déterminé.es, toujours non violent.es !
Le Bureau National du SNETAP-FSU