Communiqué de presse sur la réforme du baccalauréat professionnel agricole
Suppression du BEP BEP Brevet d’études professionnelles : une aberration en agriculture
Le mercredi 24 septembre 2008, la FNSEA FNSEA Fédération nationale de syndicats d’exploitants agricoles , les JA JA Jeunes agriculteurs et l’UNEP ont quitté la table des discussions avec le ministère de l’Agriculture, sur la réforme du baccalauréat professionnel.
- Alors que dans l’enseignement agricole, moins de 10% des élèves de CAPA
CAPA
Certificat d’Aptitude Professionnelle Agricole
Commission Administrative Paritaire Académique (certificat d’aptitude professionnelle agricole) poursuivent vers un diplôme de niveau IV, cette réforme, portée par le ministère de l’Education Nationale, promeut le cursus CAP CAP Commission administrative paritaire
C’est une instance de représentation et de dialogue de la fonction publique française.
Les CAP sont chargées d’examiner des situations individuelles, mais elles soumettent aussi parfois des motions à caractère collectif. -bac pro et condamne à terme, le BEPA BEPA Brevet d’études professionnelles agricoles (brevet d’études professionnelles agricoles).
- Or, ce diplôme a un intérêt pédagogique pour l’insertion scolaire et la poursuite d’études : 63% des diplômés de BEPA obtiennent un niveau IV. Il a aussi une réelle valeur sur le marché du travail. Ceci n’est pas le cas du CAP agricole, contrairement à d’autres secteurs professionnels
- La profession agricole considère donc que cette réforme n’est pas transposable in extenso à l’enseignement agricole.
- La profession demande qu’un élève puisse, à l’issue de la seconde professionnelle, être orienté soit vers le BEPA, soit vers le bac pro. Après le BEPA, il doit pouvoir s’arrêter là ou poursuivre sa formation en bac pro. Ceci peut se gérer au sein de classes mixtes BEPA/bac pro, dans le cadre de parcours de formation individualisés, de 3 ou 4 ans.
- Alors que le décret du baccalauréat professionnel est en préparation, à travers ses revendications, la profession agricole souhaite que les spécificités de l’enseignement agricole soient reconnues, préservées, voire valorisées : professionnalisation, insertion scolaire, sociale et professionnelle, élévation des niveaux de qualification.
- L’optimisation des moyens est certes nécessaire mais les préoccupations budgétaires ne doivent pas nuire à la qualité de l’enseignement !
F.N.S.E.A.
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Jeunes Agriculteurs
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U.N.E.P.
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