Nous avons maintes fois dénoncé la perte de sens de nos missions, et l’épuisement professionnel de bon nombre d’entre-nous. Nous sommes pourtant toujours écrasé·es de nouvelles tâches, de demandes toujours plus urgentes et d’injonctions contradictoires, qui nous détournent des compétences de notre coeur de métier et de la pédagogie. Nous sommes par ailleurs de plus en plus enjoint.es à mettre en oeuvre des directives qui ne sont nullement cadrées par des textes réglementaires, ce qui pourtant est le fondement sur lequel nous devons ancrer notre action.
Dans ce contexte, les mesures du « choc des savoirs », la réforme du recrutement et de la formation initiale des enseignant·es, ou encore la réforme du lycée professionnel, vont à l’encontre des valeurs laïques, démocratiques et sociales de la République pour lesquelles nous sommes engagé·es.
➔. Nous défendons l’ambition d’un système éducatif garantissant l’accès de toutes et tous à une citoyenneté instruite, éclairée, cultivée, fraternelle et responsable.
➔ Nous refusons l’idée d’une école du tri scolaire et du tri social,
➔ Nous voulons rester les garant·es de la liberté pédagogique des enseignant·es,
➔ Nous ne voulons pas que les élèves des lycées professionnels soient livré·es aux besoins locaux des entreprises,
➔ Nous avons besoin d’enseignant·es mieux formés et mieux rémunéré·es,
➔Nous refusons la mise au pas de la jeunesse par l’uniforme et le SNU…
Ne laissons pas faire !
Une autre école est possible.
Toutes et tous en grève le 1er février !
Bagnolet, le 27 janvier 2024