• parce que le contexte socio-économique et politique nécessite une mobilisation sans délai et sans doute plus encore si le 8 au soir le gouvernement est démissionnaire pour peser sur les mesures budgétaires brutales, injustes et inefficaces qui s’annoncent :
- suppression de 3000 postes dans la Fonction publique d’Etat
- non-renouvellement d’un agent sur trois partant à la retraite
- gel des rémunérations
- suppression de deux jours fériés
- remise en cause du droit du travail
- gel des pensions pour les retraité•es en 2026, rabotées chaque année jusqu’en 2030
- réforme de l’Assurance Chômage avec une nouvelle baisse des droits
- gel des prestations sociales
- doublement des franchises médicales
- remise en cause de la 5ème semaine de congés payés (...)
• parce que ce mouvement de colère émanant de la société civile, né de collectifs citoyens, qualifié encore cet été de « nébuleux », d’épars et hétérogène, mêlant influences souverainistes et messages de gauche au départ, a largement clarifié son positionnement et ses revendications pour un autre projet budgétaire garantissant une justice sociale et écologique, en prise directe avec les revendications des syndicats de salarié.es !
• parce que ce mouvement porte des revendications qui sont les nôtres : justice sociale, fiscale et écologique, renforcement des services publics, retraite à 60 ans, démocratie, défense de l’agriculture paysanne, etc.
• parce qu’enfin ces actions citoyennes sont légitimes et ne viennent en rien s’opposer à l’appel unitaire intersyndical à la manifestation et à la grève du jeudi 18 septembre – ces appels et mobilisations sont complémentaires et vont s’articuler, s’additionner pour peser sur la durée sur les décisions gouvernementales à venir pour une vraie rupture avec les politiques mortifères de ces 8 dernières années qui n’ont fait que creuser les inégalités sociales et appauvrir le plus grand nombre !
• en se rapprochant des sections départementales FSU et/ou en participant directement aux assemblées générales citoyennes qui ont commencé à se réunir dans de nombreux territoires (quartiers de villes comme villages) dans le courant de l’été ou vont se tenir dans les jours précédant le 10
• en se mettant en grève pour celles et ceux qui sont en service mercredi, la FSU ayant déposé un préavis couvrant l’ensemble des agent.es de la Fonction Publique (d’État comme de la Territoriale) et l’Élan commun ayant fait de même pour les personnels du MASA
• en s’inscrivant dans les modalités d’action, y compris avec la Confédération Paysanne, qui sont en train d’être définies localement et qui vont varier d’un territoire à l’autre, sachant que pour « tout bloquer », plusieurs actions sont envisageables allant de la manifestation au sit-in, à l’installation en des lieux publics (places ou ronds points) ou sur des axes ou pôles stratégiques (routes, dépôts de carburant…)
• en se portant, dans le secteur de l’Éducation qui est le nôtre, au soutien des principales organisations de jeunesse (syndicats lycéens comme étudiants) qui appellent également - il est en effet probable qu’un certain nombre de nos établissements soient bloqués le 10
Le SNETAP-FSU est un syndicat de lutte et de transformation sociale, il considère comme légitime de se mettre en grève, de manifester et de participer aux actions citoyennes, décidées démocratiquement, visant à s’opposer à la brutalité sociale !