Voici le détail du calendrier de rénovation du BAC PRO LCQ enfin transmis par la DGER
DGER
Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche
:
• En 2025
Pour répondre aux attentes formulées par les acteurs de la formation en janvier 2024, les travaux de rénovation du BAC PRO LCQ, futur COnduite et contrôle qualité de Productions ALIMentaires (COPALIM), sont relancés.
La commande a été passée à l’Inspection de l’Enseignement Agricole de reprendre les travaux engagés en 2023 et d’y adjoindre des volets cosmétiques et pharmaceutiques, sans oublier la dimension qualité pour satisfaire la dimension laboratoire.
La nouvelle architecture du diplôme intégrera les deux supports agroalimentaire/ pharma-cosméto pour contribuer à l’attractivité de cette spécialité.
Les supports seront valorisés localement en fonction des outils de formation.
Les travaux d’ingénierie seront conduits tout au long de l’année 2025.
• En 2026
1er trimestre
- mise en consultation du référentiel de diplôme avec le référentiel de formation sur Chlorofil pour recueillir les retours des acteurs du terrain
- 1er groupe du travail issu du CNEA
CNEA
Conseil national de l’enseignement agricole
2ème trimestre - Commission Professionnelle consultative AAA (CPC)
- 2ème groupe de travail issu du CNEA pour consultation des éléments relatifs au référentiel de formation/grille horaire
3ème trimestre - Rédaction du corpus réglementaire (arrêté de création/mise à jour arrêté grille horaire)
- Passage en CNEA
- Passage en commission spécialisées des lycées (CSL)
- Passage en Conseil Supérieur de l’Éducation (CSE CSE Conseil Supérieur de l’Éducation )
• En 2027
1er semestre
- Sessions institutionnelles de lancement : formation des enseignant·es/formateur·rices
- 1er septembre 2027 : la Seconde ABIL devient une Seconde dédiée à l’instar de la Seconde Services Aux Personnes (SAP). Dans les lycées agricoles, l’unique BAC PRO associé sera le nouveau COPALIM.
• En 2028
- 1er septembre : mise en place des classes de première du nouveau COPALIM, plus aucun entrant en BAC PRO PIPAC en classe de première.
• Première session examens : en juin 2030
POUR RAPPEL, eu égard à ce repositionnement de la spécialité LCQ, le secteur Pédagogie et Vie Scolaire du SNETAP-FSU
FSU
Fédération Syndicale Unitaire
n’a eu de cesse, depuis le début de l’année scolaire 2024, d’alerter la DGER (puis le Ministre Marc Fesneau directement) en demandant urgemment le report de cette rénovation de diplôme.
Nos courriers sont toujours restés lettres mortes !
Les observations et revendications du SNETAP-FSU :
- COPALIM est le nom d’un pesticide.
- On parle d’économie, on supprime des ETP ETP Équivalent Temps Plein mais on crée le même BAC PRO que celui de l’Éducation Nationale (PIPAC). On va avoir deux diplômes, deux sessions d’examens ... alors qu’actuellement le BAC PRO PIPAC et le BAC PRO LCQ répondent à deux besoins différents.
- Beaucoup d’EPL EPL Établissement Public Local possèdent le BAC PRO LCQ et le BAC PRO PIPAC. Va-t-on devoir supprimer un BAC PRO ? Si oui, pourrait-on le remplacer ?
- La suppression d’une option en BAC PRO ABIL signifie encore une perte d’heures.
- L’environnement fait partie de la CPC AAA mais pas la pharma/cosméto. À l’heure du changement climatique où chaque semaine on découvre un nouveau polluant dans l’eau, le sol … on a besoin de personnes pour réaliser ces analyses.
- Cela aurait été plus logique de fusionner le bac pro LCQ et TEA puisque les deux ont une poursuite d’études en BTSA BTSA Brevet de Technicien Supérieur Agricole ANABIOTEC et visent le même secteur de laboratoire.
- La perte d’attractivité de la filière LCQ si celle-ci prend une coloration agroalimentaire ; ce secteur étant victime d’un déficit d’image.
- Plus de viviers d’élèves pour alimenter les BTSA Bioqualim et ANABIOTEC : la question de l’avenir de ces BTS BTS Brevet de technicien supérieur est posée !
- L’augmentation des analyses liées au contexte sanitaire (ex : Covid...), à la multiplication des normes permettant de garantir la qualité et la sécurité alimentaire, au nécessaire accompagnement de la transition écologique et à l’importance des enjeux de santé publique.