Plusieurs éléments à retenir de ce rapport, rendu public le 21 novembre 2019 :
- Il souligne l’inadéquation entre la hausse du nombre d’élèves à la rentrée 2019 et le schéma d’emploi 2019-2022 préconisant et prévoyant une "réduction de 300 ETP ETP Équivalent Temps Plein ", selon l’échéancier suivant : -50 ETP en 2019, -60 ETP en 2020, -80 ETP en 2021 et -70 ETP en 2022".
En effet, la dépêche de l’agence de presse AEF en date du 21 novembre rapporte l’analyse du sénateur :
extrait :
Ainsi, le rapporteur préconise d’évaluer avant la rentrée prochaine les conséquences de l’augmentation des seuils sur les enseignements, les conditions d’apprentissages et les élèves, surtout si la tendance à la hausse des effectifs se poursuit.
- Toujours en terme budgétaire il relève un écart de subvention annuelle de 1411 euros entre un personnel AED de l’Éducation nationale et un du MAA.
- Enfin, l’article de l’AEF relève un dernier point :
extrait :
Antoine Karam se félicite d’un rapprochement bienvenu" entre les ministères de l’Éducation nationale et de l’Agriculture. À titre d’exemple, "en avril 2019, le ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse et le ministre de
l’agriculture et de l’alimentation ont signé une lettre interministérielle relative à l’information et à l’orientation vers l’enseignement agricole".
Pour rappel, le Sénat s’était déjà emparé de la question des enjeux à l’occasion du débat sur l’Avenir de l’enseignement agricole le 30 octobre dernier. Dans ce contexte de contre-réformes, il est encourageant de lire que nos élu.es se soucient du sort de l’Enseignement agricole au sein du MAA.
Lire notre article à ce sujet.