SNETAP-FSU

Syndicat National de l’Enseignement Technique Agricole Public

Accueil > Nos Actions > Les Mobilisations > Fiche de service : non au hold-up ! > A la détermination des enseignant·es, Marc Fesneau répond par le mépris et (…)

A la détermination des enseignant·es, Marc Fesneau répond par le mépris et les forces de l’ordre !

Communiqué intersyndical Élan commun - FO EA - SEA UNSA

jeudi 25 janvier 2024

Enregistrer au format PDF

Une forte mobilisation dans toutes les régions

Mardi 23 janvier, à l’initiative de l’Intersyndicale de l’Enseignement Agricole Public, plus de 300 personnel.les des établissements publics se sont mobilisé·es dans 5 DRAAF DRAAF Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt en France (Amiens, Bordeaux, Dijon, Lyon, Rennes). Cette mobilisation a pris la forme d’audiences avec les autorités académiques de l’Enseignement Agricole et d’occupation des locaux de ces DRAAF. Cette mobilisation a reçu le soutien de nombreuses organisations comme d’élu.es (OS OS Organisations Syndicales du Ministère de l’Agriculture hors enseignement, de l’Education Nationale, Confédération Paysanne, parlementaires et conseillers régionaux) et a été relayé assez largement par les médias en région comme au niveau national (presse quotidienne régionale, AEF, site Café Pédagogique, Touteduc, France 3, Libération).

Le mépris ministériel et l’envoi des forces de l’ordre pour réponses

A l’attitude irréprochable de tous et toutes les agent.es présent.es ce mardi dans les 5 DRAAF, le Ministre, comme la DGER DGER Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche , n’ont apporté aucune réponse - sinon l’intervention des forces de l’ordre pour déloger les personnels mobilisés : quel mépris !! . A des enseignant.es qui réclament le respect de leur métier et le fait de continuer de voir leur service pris en compte et être payé 1 heure pour 1 heure de travail fait sur les bases qui font consensus depuis 2004, le Gouvernement répond par l’envoi des forces de police et pas par une invitation au dialogue… Deux poids, deux mesures selon les professions considérées ou non…

Un dispositif qui continue d’être dénoncé par les enseignant·es

Travailler plus pour gagner autant. C’est TOUJOURS NON. Payer leurs heures de pluri 23% de moins que les autres heures de cours. C’est TOUJOURS NON. Chaque jour nous découvrons de nouveaux problèmes : dérégulations toujours plus nombreuses de fiches de service 36 semaines appliquées aux heures de TP renforcés, aux EIE EIE Enseignement à l’initiative de l’établissement , ou encore application des nouvelles règles aux seuls stages collectifs. Et nous apprenons que pour ces collègues là, contrairement à celles et ceux touché.es par l’application des 36 semaines pour la pluri, il n’y aurait pas de compensation quant aux pertes financières subies à cette rentrée !

Une reprise de contact bien tardive mais sans réel mandat de discussion

Le Directeur Général vers 19h30, puis le Directeur de cabinet adjoint (en charge de l’enseignement agricole) vers 20h ont tout de même fini par reprendre contact avec l’Intersyndicale - qui les avaient sollicités en milieu d’après-midi mais sans que ceux-ci ne daignent même accuser réception !

Bref, pour résumer : il y a eu des échanges assez francs, mais avec deux représentants qui n’étaient, à ce stade, en aucun cas mandatés par leur ministre pour ouvrir une négociation.

Nous avons pour notre part à nouveau martelé que prendre acte d’un désaccord (comme ce fut le cas le 9 janvier dernier) ne saurait en aucun cas solder le conflit social ouvert à l’automne et qui perdure.

Voir ici toutes les images, les articles de presse et les soutiens à la mobilisation du 23 janvier 2024

Retrouvez ici tous nos articles sur la mobilisation contre le hold-up de Marc Fesneau