Cette contre-réforme est inacceptable ! Elle va à l’encontre des intérêts de la population, qui ne s’y trompe pas. Plus de 700 000 personnes ont déjà signé la pétition intersyndicale et près de 2 000 000 manifestant.e.s sont descendu.e.s dans la rue le 19 janvier. Pour les forces vives du pays, la réponse à cette réforme est sans ambiguïté : C’EST NON !

Le gouvernement doit entendre raison, renoncer à son projet et répondre aux exigences de la population. Sa réforme du "travailler plus et plus longtemps, pour gagner moins" constitue une grande injustice sociale. Nous ne sommes pas dupes ! Nous aspirons à partir en retraite en bonne santé, avec un niveau de vie décent, pour vivre dignement. Nous demandons donc un système de retraite juste et financé, pas uniquement par les travailleurs mais aussi par les entreprises pour un autre partage des richesses.

Afin de renforcer et d’inscrire le mouvement dans la durée, les organisations syndicales appellent à une nouvelle journée de grève et de manifestation interprofessionnelles, mardi 31 janvier. L’intersyndicale du MASA s’inscrit complètement dans cet appel. Il faut continuer à mobiliser les personnels, les salarié.es et au-delà, les jeunes ou les retraités...pour les convaincre de se joindre à la journée de mobilisation du 31 janvier.

L’intersyndicale du MASA appelle les personnels :

• à participer aux actions locales (manifestations, retraite aux flambeaux, tractage, etc...), organisées en dehors du temps de travail ou sur le temps de travail (l’intersyndicale du MASA a déposé un préavis de grève reconductible jusqu’à la fin du mois de janvier) ;
   
• à enjoindre ceux qui hésitent à venir grossir les rangs de la mobilisation du 31 janvier, en organisant des assemblées générales, des Heures Mensuelles d’Information, en distribuant les tracts de mobilisation dès le matin, au moment de l’embauche, comme lors des pauses méridiennes, partout où cela sera possible, dès ce jeudi 26 et dans les jours précédant la mobilisation du 31 janvier ;
   
• à aller à la rencontre des usager.es de nos services publics,

• à la constitution de caisses de solidarité partout où cela sera possible pour permettre à des collègues, et en premier lieu les plus précaires, de s’engager dans la mobilisation ; ces caisses seront nécessaires pour l’inscription de la mobilisation dans la durée !

Nous devons obtenir la victoire pour mettre un coup d’arrêt à une remise en cause par le gouvernement et ses alliés politiques de notre modèle social issu du Conseil National de la Résistance, en 1945. 

Retrouvez l’ensemble de nos publications Retraites 64 c’est non !