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Syndicat National de l’Enseignement Technique Agricole Public

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Champagne-ardenne : déclaration au CTREA du 14 octobre

mercredi 22 octobre 2014

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Discours liminaire pour le CTREA CTREA Comité Technique Régional de l’Enseignement Agricole

Son rôle
du 14 octobre 2014.

Dans le cadre de la semaine d’action SNETAP-FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire , nous souhaitons intervenir en préambule à ce CTREA.

Notre première inquiétude concerne les moyens mis en ½uvre pour permettre la mise en place de l’aide personnalisée.

En effet, actuellement et telle qu’elle nous est proposée, elle ne rend pas possible un encadrement réellement personnalisé en raison des seuils et des budgets alloués.

Toujours concernant les moyens, se pose le problème du remplacement de certains personnels partis en retraite ou pour cause de mutation, ce qui ne permet pas un fonctionnement optimisé des établissements.

De la même manière, et pour le bien-être des apprenants, comment envisager une scolarité sereine alors que tous les enseignants stagiaires ne sont pas remplacés.

Dans notre région, concernée par de nombreuses déprécarisations, que penser du nombre d’heures non effectuées et de ce fait, de la réussite de nos élèves aux examens ?

D’autre part, demeure un problème concernant les AVS AVS Auxiliaire de Vie Scolaire  :

Les AVSCO doivent effectuer un grand nombre d’heures (40) et prendre en charge plusieurs élèves chacun, ce qui semble incohérent avec un suivi efficace.

Dans un établissement, 50 heures par semaine sont non pourvues et ce, depuis la rentrée.

Concernant les examens, l’harmonisation n’est pas une réalité en BAC PRO : il existe des disparités dans les modalités d’évaluation orale du rattrapage qui méritent une concertation préalable des jurys.

La crédibilité des modalités des examens est menacée.

Concernant le recrutement des élèves, des problèmes majeurs se posent :

  • Le recrutement en 2nde GT occasionne des difficultés et souffre de la concurrence avec l’Education Nationale.
    Nous nous interrogeons sur les solutions à envisager concernant les classes entrantes et à orientation.
  • D’autre part, le passage du bac pro en 3 ans occasionne de la concurrence avec nos filières BAC TECHNO.
    La dernière réforme ayant impacté l’enseignement technique, elle occasionne, de ce fait, une perte d’attractivité pour nos élèves.
    Ceux-ci se tournent donc vers un BAC PRO ou un enseignement général au détriment du BAC TECHNO.

Dans un contexte particulier et alarmant, nous ne comprenons pas une baisse annoncée des moyens de fonctionnement.

Au moment du vote du budget, nous nous inquiétons du devenir de l’enseignement agricole public.