Les politiques d’emploi et de salaire dans la fonction publique et les services publics sont aujourd’hui responsables d’une crise profonde se traduisant par des effectifs insuffisants et des difficultés de plus en plus grande de recrutement particulièrement dans la santé ou l’éducation. Cela donne lieu au recours en urgence aux retraités, aux agences intérimaires, au recrutement de contractuels sans que ceux-ci ne disposent toujours des formations et parfois des diplômes requis.
Les difficultés actuelles résultent bien des choix effectués visant à réduire l’emploi dans la fonction publique et les services publics eux-mêmes.
La valeur du point d’indice de la fonction publique est inchangée depuis une dizaine d’années, ce qui conduit à chaque augmentation du SMIC
SMIC
Salaire minimum interprofessionnel de croissance
à des mesures de rattrapage pour y ajuster le minimum de rémunération . Cela s’accompagne d’une forte réduction de l’amplitude des carrières et d’une baisse de l’attractivité de la fonction publique.
Les solutions gouvernementales et patronales visent à multiplier les primes défiscalisées et « désocialisés » (heures supplémentaires, primes covid, primes énergie…) pour ne pas répondre aux demande de revalorisation des salaires qui s’expriment dans tous les secteurs d’activité. L’objectif visé est de supprimer des ou les cotisations sociales pour rapprocher le salaire net du salaire brut, mais cela se fait au détriment des solidarités : ceux sont ces cotisations (le salaire socialisé) qui permettent de financer la sécurité sociale pour prendre en charge les dépenses dues à la maladie, celles liées à la famille, la retraite.…
Retrouvons nous tous ensemble dans les manifestations du jeudi 27 janvier.