L’édito du bulletin

Il est des élections législatives qui marquent le pays. Incontestablement celles du 30 juin et du 7 juillet 2024 en font partie. Il est aussi des soirées électorales où chacun.e d’entre nous est rivé.e devant les écrans à 2Oh. Après la brutalité des résultats comme de la dissolution du 30 juin, le soir du 7 juillet c’est un grand soulagement par rapport à deux tiers de citoyen.nes qui ont su dire non à l’extrême droite et surtout un grand espoir pour un programme résolument social et environnemental qui l’emporte. Quelques heures encore, avant le deuxième tour, la France était dans cette zone d’ombre, de troubles profonds qui pouvait la conduire vers le pire. Même si pendant des mois l’extrême droite a voulu s’acheter une conduite morale, son score sans précédent aux Européennes a lâché les loups et les louves. Le vrai RN s’est dévoilé pendant la campagne : raciste, xénophobe, homophobe, contre les pauvres, contre les libertés fondamentales, contre les services publics, contre l’école émancipatrice pour toutes et tous, contre les droits des femmes et contre les diversités, contre les contre-pouvoirs dont les syndicats, contre l’écologie. Il est pour la préférence nationale, pour les riches, pour le « big bang de l’autorité » à l’école, pour une restriction des libertés….

Cette situation sans précédent avait conduit la FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire et le SNETAP-FSU, en toute indépendance syndicale, à considérer que le programme porté par le Nouveau Front Populaire était à même d’apporter enfin de vraies réponses aux attentes sociales et de rompre avec les politiques néolibérales qui font le lit de l’extrême droite. La plateforme du programme portée par le Nouveau Front Populaire est en effet celle qui défend le mieux nos revendications syndicales : pour l’augmentation des salaires, l’amélioration des conditions de travail de tout.es les agent.es, contre des mesures qui vont à l’encontre des statuts et des droits des personnels, pour défendre nos métiers, nos disciplines, contre la fermeture de classes et d’établissements menacés, pour un nouveau modèle agricole vertueux et respectueux du bien commun.