Madame la Directrice générale,
Vos services ont accordé un CIF à 7 enseignants de la région, ce pour l’équivalent de 6 emplois. A la lecture de la note de service DGER DGER Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche /SDEDC/2015-432 du 6 mai 2015, Note de mobilité, il apparaît que ces enseignants ne seront remplacés qu’à 50%, 60 % dans le meilleur (sic) des cas. Ainsi, pour 6 ETP ETP Équivalent Temps Plein , nous ne retrouvons que 3,6 ETP, soit une perte de 2,4 ETP.
Qu’est-ce à dire ? Qu’un enseignant à 100% ne travaille pas à 100% puisqu’il peut être remplacé à 50 ou 60 % ?
Cette décision injuste va inévitablement se traduire par une dégradation du service rendu aux usagers, soit par un alourdissement de la charge de travail des collègues restants par l’imposition d’heures supplémentaires annuelles, soit par le recours à des travailleurs ultra-précaires, rémunérés au lance-pierre et non formés, soit par la réduction du temps d’ouverture du centre de documentation.
Nous refusons ces solutions qui n’en sont pas, qui ne sont guidées que par des choix budgétaires indignes qui accordent la part belle aux privilégiés contre la jeunesse.
Nous vous demandons instamment de rétablir les moyens de remplacer poste pour poste les enseignants qui doivent pouvoir user de leur droit à la formation continue sans culpabiliser sur la situation qu’ils laissent à leurs collègues et leurs élèves.
Dans l’attente, nous vous prions de croire en notre attachement au service public d’éducation.
Olivier GAUTIE (Snetap-FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire ) Ludovic ARBERET (Syac-CGT CGT Confédération générale du travail ) Emmanuel CHARASSE (Snerma-FO FO Force ouvrière )