Son parcours :

Au ministère de l’Agriculture depuis 1995 d’abord comme surveillant d’internat puis comme contractuel en éducation socioculturelle enfin comme titulaire dans cette même discipline.

« Qu’on soit syndiqué ou non, il est primordial de se préoccuper des conditions dans lesquelles on est employé.

En tant qu’enseignant, nous sommes porteurs d’un certain nombre de valeurs. Ces valeurs ont trouvé l’occasion de s’exprimer dans des luttes qui dépassent ma situation de syndiqué aujourd’hui : défense du service public, respect des textes, des postes et des statuts. Ces valeurs sont portées par le SNETAP-FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire ."

Pourquoi allez-vous voter aux élections professionnelles du 4 décembre prochain ?

Pour moi c’est très important de voter parce que :

j’ai pu constater au quotidien que la représentativité syndicale était différente en fonction du poids de tel ou tel syndicat dans les instances.

Si les personnels, sur le terrain, ne montrent pas à l’administration qu’ils se sentent concernés par le message des syndicats, il ne faut pas s’étonner qu’on accorde moins de poids à la parole des syndicats.

Etre représenté par des collègues élus, à tous les niveaux, cela fait partie d’un équilibre dans la représentation que j’ai, moi, des rapports de force entre les gens qui dirigent le système et les gens qui, sur un plan local, sont sensés appliquer les textes.
Plus les représentants syndicaux que nous choisissons sont nombreux dans les instances du Ministère, plus ils peuvent et pourront défendre les personnels.

Pourquoi le SNETAP-FSU ?

C’est un syndicat auquel j’ai adhéré. Cela me semble logique de voter pour celui-ci. Je partage ses valeurs.

En tant que syndiqué, j’ai fait appel à un certain nombre de ses représentants qui ont répondu présent quand j’avais besoin de conseils ou de soutien.

Enfin, j’ai participé pour la première fois au congrès en 2013 à Arras, cela m’a permis de voir le fonctionnement démocratique du SNETAP-FSU. Ce qui me correspond bien.