Pour contrer un projet de budget et des réformes porteurs de régressions

Depuis la rentrée, le SNETAP, avec d’autres organisations de l’Enseignement Agricole Public, a engagé une large campagne de mobilisation sur le thème « Une rentrée sans ». Elle se traduit par l’engagement de plus d’un établissement sur trois dans une action de rétention des notes. Chaque jour ce mouvement s’étend.

Cette action a pour objet de combattre les régressions budgétaires programmées jusqu’à la fin de la législature c’est à dire pour les trois prochaines années scolaires au moins, qui conduiront à une dégradation sans précédent de l’Enseignement Agricole Public et de la qualité de ses formations. Elle vise à combattre également les projets de réformes (de la voie professionnelle, du lycée, de l’enseignement supérieur et de la Recherche…) qui, n’ayant comme seul but que l’adaptation à ces restrictions budgétaires, se traduiront par un enseignement au rabais et des conditions d’emploi dégradées pour ses personnels (précarité, mutations d’office, travaux supplémentaires imposés…)

Aujourd’hui, un mouvement d’action et de grève de grande ampleur se profile dans le secteur de l’éducation pour le 20 novembre, à l’appel de 25 organisations. Les mots d’ordre des syndicats de la FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire sont dans le droit fil des revendications portées dans l’action de l’Enseignement Agricole Public (budget, contre-réformes, carrières, pouvoir d’achat…).

C’est pourquoi le SNETAP-FSU considère que cette journée d’action s’inscrit tout à fait dans l’action engagée et doit en constituer un temps fort à quelques jours de l’examen du budget de l’Enseignement Agricole au Sénat (le 4 décembre).

En cohérence avec l’action rétention de notes, le SNETAP-FSU appelle donc tous les personnels à faire grève le 20 novembre 2008, à participer massivement aux assemblées générales intersyndicales programmées ce jour-là dans les établissements et à manifester avec tous les défenseurs de l’enseignement public.

Paris, le 13 novembre 2008