Nous sommes mobilisé·es, en Intersyndicale (CGT CGT Confédération générale du travail -FO FO Force ouvrière -FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire -SUD SUD Solidaires unitaires démocratiques -UNSA UNSA Union nationale des syndicats autonomes ), depuis maintenant le mois de janvier 2025 pour stopper les suppressions d’emplois prévues au budget et qui percutent déjà la préparation de la rentrée 2025.

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Un budget 2025 de rigueur…

Alors que le renouvellement des générations agricoles constitue une urgence nationale, et les défis sociétaux, environnementaux, climatiques et territoriaux exigent une forte dynamique pour l’Enseignement Agricole Public, le gouvernement a décidé de porter un budget de rigueur. Il se traduirait à la rentrée 2025 par 25 suppressions de postes auxquelles la DGER DGER Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche est venue ajouter 20 postes mis en réserve pour financer BACHELOR, poursuite d’ouvertures… en 2026 !

Ces coupes drastiques, portant sur près de 30 000 heures d’enseignement (ce qui revient, ramenées à l’échelle de l’EAP EAP Enseignement Agricole Public
ou
Emploi d’avenir professeur , aux 4000 suppressions d’emploi envisagées un temps à l’Éducation Nationale).

Des conséquences directes pour les établissements, les personnels.

Les conséquences dans les établissements s’annoncent déjà catastrophiques : fermetures de classe, regroupements de formations, en particulier des BTSA BTSA Brevet de Technicien Supérieur Agricole , réductions de capacités d’accueil d’élèves, notamment dans les classes entrantes – hypothéquant d’autant les classes de première et de terminale -, suppressions de postes d’enseignant·es ainsi que des réductions de quotités de travail pour des agent·es contractuel·les... sans parler des conséquences induites sur les dotations en personnels administratifs, techniques et de vie scolaire et ce dès septembre 2025 !

Une dégradation qui pourrait encore s’amplifier en 2026

Ce qui se joue d’ici l’été, ce sont aussi les arbitrages pluriannuels par Ministère dans un contexte de restrictions budgétaires affichées et assumées. Ainsi si l’enseignement agricole devait subir, à nouveau, un schéma de suppressions d’emplois alors des menaces graves pour les filières non agricoles (service aux personnes, forêt, environnement, commerce…) et notre voie générale ne manqueraient pas de se vérifier sans parler de menace de fermetures de petits LPA LPA Lycée Professionnel Agricole .

La mobilisation entamée doit impérativement s’amplifier.

Les personnels en local, dans différentes régions et à Paris, ont mené, depuis janvier 2025, diverses actions (rassemblements, manifestations, boycott d’instances) ce qui a conduit la DGER à opérer de premiers ajustements. Pour autant cette situation n’est toujours pas acceptable et aucune garantie n’existe à cette heure sur le devenir des emplois dans l’enseignement agricole public.