Dès que les élu·es paritaires des ACEN ACEN Agent Contractuel des établissements d’Enseignement, à gestion Nationale ont été informé·es des difficultés rencontrées à l’occasion du versement - plutôt du non versement - du salaire de septembre, des démarches ont été engagées auprès du SRH.
Ont remonté au ministère une cinquantaine de situations individuelles de collègues n’ayant pas reçu de rémunération fin septembre, pour expertise auprès des services de ressources humaines du ministère. Pour chaque dossier un suivi individualisé est assuré par les élu·es.
Pour chacun·e de ces situations, il a été exigé, lorsque le ministère est responsable de cette situation, d’engager au plus vite une procédure d’aide sociale exceptionnelle sans remboursement. C’est bien le ministère qui doit être à l’origine de la démarche et ne pas se contenter d’attendre une sollicitation éventuelle des agent·es ! Le ministère a répondu à nos élu·es :
→ qu’un acompte de 90 % du salaire sera finalement versé d’ici le 10 octobre aux agent-es qui ont commencé à travailler début septembre ;
→ que le ministère adressera systématiquement le dossier des agent-es, parvenu dans la seconde quinzaine de septembre, au bureau de l’action sociale « pour que ceux-ci puissent être contactés et que des secours leur soient versés, si besoin dans l’attente d’une régularisation de leur paye (…) (SRH)
Si le ministère informe qu’il y a 30 % d’agent.es non payé·es en septembre en moins par rapport à l’année dernière, qui peut se satisfaire de cette situation ! Il faut enfin sortir de cette situation qui revient chaque mois de septembre ! Il a été demandé qu’une analyse précise soit faite de tous les « goulets d’étranglement » de la procédure…
Cette situation totalement inacceptable confirme la nécessité de réussir la mobilisation intersyndicale large (CGT CGT Confédération générale du travail , CFDT CFDT Confédération française et démocratique du travail , Solidaires, Unsa, FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire , FO FO Force ouvrière , CFE-CGC et CFTC) du 13 octobre prochain pour de véritables revalorisations et un plan de déprécarisation.