Pour commencer, les représentant.es de l’Elan Commun ont déposé la pétition avec plus de 1160 signatures pour dénoncer le bricolage contre les élèves et les personnels que constituent les actuels modalités des missions d’assistant-lecteur-scripteur et réclamer des moyens, une organisation satisfaisante de ces missions. https://www.snetap-fsu.fr/Petition-Inclusion-des-eleves-a-besoins-specifiques-et-amenagements-d-epreuves.html

• Qui doit la réaliser ?
• Comment la met-on en place (dans le cadre des évaluations du contrôle continu, des bacs blancs et des ECCF ) ?
• Comment les agent·es sont-ils·elles rémunéré·es pour cette mission ?

Malgré ce qu’ont évoqué les représentants de l’administration soit lors de ce GT ou même le DGER DGER Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche lors de son audition à l’Assemblée nationale, ce n’est pas qu’ ”un problème d’organisation, un simple problème technique” !

Car pour seules réponses, la DGER avait demandé à nos collègues du réseau national inclusion de présenter leur travail central et notamment les documents, les formations à disposition des agents pour remplir cette mission d’inclusion. Infos disponibles ici : https://accesslab.ensfea.fr/# Le Bureau des examens a, quant à lui, présenté l’importance et la diversité des actions réalisées.

Aucune de nos questions n’a reçu de réponse :

• comment faire face à la croissance exponentielle de ces missions liées aux aménagements d’épreuve ?
• comment accepter que dans certains établissements, la mission soit exclusivement dévolue aux AESH AESH Accompagnant des élèves en situation de handicap. y compris lorsque certain.es accompagnent d’autres élèves en cours au plus grand mépris de la note de service AESH AESH Accompagnant des élèves en situation de handicap.  ?
• comment accepter que cette mission soit non remplie pour les épreuves de contrôle continue malgré les obligations réglementaires ?
• comment accepter que cette mission soit confiée à des agents pas toujours formés, parfois non compétents (par exemple dans des disciplines très spécifiques telles que les langues ou les mathématiques) mais forcés de le faire ?
• comment accepter que cette surcharge de travail pour les équipes administratives, de vie scolaire, pédagogiques se fasse sans aucune reconnaissance financière et, parfois, au détriment des autres missions ?
• comment accepter que plusieurs lecteurs scripteurs se retrouvent dans la même salle d’examen ?
• Comment accepter que l’organisation de cette mission revient très souvent à l’enseignant organisateur de l’ECCF ? Un enseignant qui doit convaincre ses collègues de venir bénévolement remplir cette mission ?
• ...

Les personnels de l’enseignement agricole sur le terrain sont en souffrance (surcharge de travail, burn out, travail empêché…), des tensions apparaissent dans les équipes éducatives, des pressions sont exercés par des parents excédés qui constatent que tous les aménagements d’épreuve pour leur enfant ne peuvent être mis en place et que cela peut relever du bricolage.

Impossible de se contenter de ces non réponses !

Nous allons donc poursuivre la reconnaissance de ce volet majeur de l’école inclusive et interpeller directement Et la Ministre Et son Cabinet dans les prochains jours.